La fécondation in vitro (FIV) est une procédure médicale au cours de laquelle des ovules prélevés sur le corps de la femme au cours du même mois sont fécondés avec le sperme du partenaire de la patiente par un embryologiste dans un environnement de laboratoire. Les embryons préparés en laboratoire sont ensuite transférés dans l’utérus de la femme au moment opportun.

Qui peut bénéficier d’un traitement de fécondation in vitro (FIV) ?

Environ la moitié des couples qui ont recours à la FIV ont des problèmes liés à la femme, tandis que l’autre moitié a des problèmes liés à l’homme. Les situations les plus courantes qui nécessitent souvent un traitement par FIV sont les suivantes :

  1. Les personnes dont la réserve ovarienne est diminuée (en raison de facteurs tels que l’âge, la génétique, les kystes ovariens, les interventions chirurgicales antérieures, etc.)
  2. Les couples qui souhaitent concevoir un enfant à un âge avancé.
  3. Les couples qui ont besoin de tests génétiques sur les embryons en raison d’une maladie génétique.
  4. Les cas où les trompes de Fallope sont endommagées ou ne peuvent pas supporter une grossesse normale.
  5. Adhérences graves dans la cavité abdominale (dues à des interventions chirurgicales antérieures, à l’endométriose, etc.)
  6. Défauts graves dans la numération, la mobilité ou la morphologie des spermatozoïdes, ou azoospermie (absence de spermatozoïdes).
  7. Les couples présentant un risque élevé de produire des embryons génétiquement anormaux.
  8. Les couples qui n’ont pas réussi à obtenir une grossesse malgré des résultats de tests normaux et une attente prolongée.
  9. Les situations dans lesquelles l’un des partenaires doit subir un traitement susceptible d’endommager les ovules ou les spermatozoïdes (par exemple, une chimiothérapie ou une radiothérapie pour d’autres raisons médicales).
Quelles sont les causes de l’infertilité chez les femmes ? Les causes de l’infertilité chez les femmes peuvent être les suivantes :
  1. Des problèmes d’ovulation (cause la plus fréquente) : Ils peuvent être dus à des facteurs tels qu’une diminution de la réserve ovarienne, des déséquilibres hormonaux ou des pathologies telles que le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK).
  2. Trompes de Fallope bouchées ou dilatées.
  3. Problèmes structurels ou acquis dans l’utérus, tels que septum, polypes, myomes ou adhérences.
  4. Âge avancé.
  5. Irrégularités hormonales.
  6. Incapacité d’avoir des rapports sexuels (par exemple, vaginisme).
Quelles sont les causes de l’infertilité chez l’homme ? Les causes de l’infertilité chez l’homme peuvent être les suivantes :
  1. L’azoospermie : Absence de spermatozoïdes dans le sperme pour des raisons congénitales ou acquises.
  2. Défauts graves dans la production de spermatozoïdes, y compris un faible nombre de spermatozoïdes, une faible mobilité et des anomalies structurelles.
  3. Dysfonctionnement sexuel dû à des facteurs psychologiques ou à toute condition médicale/effets secondaires de médicaments qui empêchent une érection ou une éjaculation adéquate.
Quels sont les tests à effectuer avant un traitement de fécondation in vitro (FIV) ?

Avant de commencer le traitement, certains tests sont généralement nécessaires pour la femme et l’homme. Les femmes peuvent avoir besoin de tests hormonaux (TSH, AMH, prolactine, etc.), d’une numération sanguine complète, de tests de la fonction hépatique et d’une hystérosalpingographie avec produit de contraste (HSG). Les hommes subissent généralement une analyse du sperme et des tests de la fonction hépatique. Il s’agit de tests de base, et des tests génétiques supplémentaires ou des tests de sperme avancés peuvent être nécessaires en fonction de la situation spécifique de l’individu.

Quand le traitement de fécondation in vitro (FIV) doit-il commencer ?

Votre protocole de traitement sera déterminé en fonction de vos tests et des résultats de tout traitement antérieur. Des protocoles longs ou courts de stimulation ovarienne peuvent être utilisés, en fonction de la nécessité de développer les ovaires.

  • Dans les protocoles longs, les injections destinées à stimuler le développement des ovules commencent environ une semaine avant la date prévue de vos règles, au cours du mois de prélèvement des ovules. Ces injections créent un environnement hormonal approprié pour le développement des ovules en supprimant les hormones libérées par le cerveau. Le nombre d’injections double pendant la période menstruelle et les ovules sont recueillis après environ 3 semaines.
  • Dans les protocoles courts, les injections de stimulation ovarienne commencent pendant le cycle menstruel. Au 5e ou 6e jour de traitement, une deuxième injection est ajoutée au protocole et les ovules sont prélevés à la fin d’une période moyenne de deux semaines.
Combien de temps dure la procédure de prélèvement d’ovules et est-ce douloureux ?

La durée de la procédure de prélèvement d’ovules varie en fonction du nombre d’ovules de la patiente, mais elle est généralement courte, de l’ordre de 10 à 15 minutes. Pendant l’intervention, la patiente est sous anesthésie, administrée par voie veineuse, et ne ressent aucune douleur.

Est-il nécessaire de continuer à prendre des médicaments après le prélèvement d’ovules ? Après le prélèvement d’ovules, des médicaments supplémentaires peuvent être ajoutés au protocole de traitement si un transfert d’embryons est prévu, comme la progestérone.

Quel est le moment optimal pour le transfert d’embryons dans l’utérus ?

Le transfert d’embryons peut être effectué entre les jours 3 et 5 après le prélèvement des ovules, en fonction de facteurs tels que l’épaisseur de l’endomètre et les conditions hormonales. Il est également possible de congeler les embryons et de reporter le transfert à un autre mois.

Quel est le meilleur moment pour effectuer un test de grossesse après le transfert ?

Après le transfert d’embryons, bien que l’implantation puisse se produire dans les premiers stades, le moment idéal pour le premier test sanguin beta hCG est de 10 à 12 jours après le transfert.