Il existe deux types d’infertilité. L’infertilité primaire et l’infertilité secondaire.
L’infertilité primaire est la condition médicale dans laquelle le couple n’a pas de grossesse après avoir eu des rapports sexuels réguliers non protégés pendant au moins un an (pour les couples de femmes âgées de plus de 35 ans, cette durée est de 6 mois).
L’infertilité secondaire est l’incapacité de tomber enceinte après une grossesse précédente, que celle-ci ait abouti ou non à un accouchement.
Si un couple a fait une fausse couche, quelle doit être l’étape suivante et comment la fertilité doit-elle être évaluée après une fausse couche ?
Les trois premiers mois de la grossesse sont appelés le premier trimestre et c’est au cours du premier trimestre que l’on observe le plus de fausses couches. La plupart des pertes de grossesse sont idiopathiques, c’est-à-dire sans raison évidente. La principale raison d’une perte de grossesse précoce est liée à l’embryon, par exemple à des problèmes génétiques. La plupart des couples peuvent avoir des grossesses saines après des fausses couches. Les fausses couches répétées (c’est-à-dire plus de trois fausses couches consécutives) sont liées à des problèmes médicaux (problèmes génétiques du couple tels que les porteurs de translocation, etc., certains problèmes de coagulation sanguine tels que la trombophilie maternelle, des problèmes hormonaux tels que des problèmes de thyroïde maternelle, certaines maladies auto-immunes maternelles, des troubles immunitaires maternels, des infections, des malformations de l’utérus telles que les fibromes ou l’utérus sous-cutané, etc.)
La fertilité après une fausse couche dépend de l’âge de la mère, de la raison spécifique de la fausse couche et de la durée de l’infertilité. En cas d’âge avancé et de problème connu, le couple doit consulter un spécialiste de la fertilité afin de planifier le protocole de traitement.
Après une fausse couche, le moment du traitement de fertilité est déterminé en fonction des conditions médicales. Si la grossesse perdue est clinique, c’est-à-dire que le sac de grossesse ou le fœtus est visible à l’échographie, il est préférable d’attendre au moins deux cycles spontanés pour que l’utérus se repose avant de procéder à un transfert d’embryon. Mais il est toujours possible de prélever des ovules, de créer des embryons et de les congeler en vue d’un transfert ultérieur.
La fertilité après la naissance dépend aussi principalement de l’âge de la femme en raison de la réserve ovarienne et de la qualité des ovules. Bien sûr, si le couple a eu sa grossesse et son accouchement à l’aide de techniques de procréation assistée, il est plus important de bénéficier de conseils en matière de fertilité. La période de repos de l’utérus doit être d’au moins 6 mois après un accouchement par voie basse, alors qu’elle est de 12 mois après un accouchement par césarienne. Si ce délai est trop long en raison de l’âge et des préoccupations liées à l’attente, le prélèvement d’ovules et la congélation des embryons constituent la meilleure option pour le taux de fertilité. Pendant le traitement, les injections de fertilité passent dans le lait, c’est pourquoi l’allaitement n’est pas recommandé pendant la stimulation ovarienne.